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Swedish dream

3 août 2007

A mes anges...

Il y a toujours eu deux types d’ange dans ma vie, ceux que je connais, et ceux que je ne connais pas.

 

Aujourd’hui ces deux là guident mes pas… D’un coté un ami, depuis bien longtemps. Un ami qui a connu une part bien sombre de moi, sans jamais s’enfuir. Sans jamais se rapprocher. Tel fut toujours le jeu… a moi de faire le premier pas. Il a eu des problème ces derniers temps, et je n’ai pas été là pour lui, je le regrette tant. La géographie est une chose que l’ont ressent parfois bien insurmontable… bien haissable. Pourquoi est ont toujours loin des gens qu’on aime lorsqu’ils ont besoin de nous.

 

L’autre ? Un inconnu complet. Jamais parlé, ni même rencontré. Alors ? Acteur. Un sacré acteur d’ailleurs… de ceux qui vous touchent, vous émeuvent… de ceux dont on ne se relève jamais après une seule minute. Beau ? non ce n’est pas ce que j’exprime. Bien sur beau, j’ai dit acteur, voila bien un métier qui embellit… Non il m’a juste touché, transpercé en un regard… au sein d’un film qui fut un véritable Hiroshima sentimental. Un de ces rares films qui savent aborder les souffrances sans complaisance mais sans pudeur, sans douceur lorsqu’elle n’existe pas, sans grossierté non plus… A vrai dire, tout ca ce n’est rien d’autre que « Juste une question d’amour ». et oui l’acteur est Cyrille Thouvenin, et apres quelques minutes a le regarder déambuler si… normalement dans un jardin, m’est venu l’envie de lui écrire. J’aurais voulu lui dire a quel point il avait été important pour moi, me rappelant toutes ces années que les homos ce n’est pas que ca, ce que je vois autour de moi quand je suis mal accompagné… que l’amour n’est pas que ces vagues histoires qui m’ont toujours blessé sans jamais me reconforter…

Je crois que pas un quart des mot sont dans le mail que j’ai écris à son agent, qu’importe ca finira surement a la poubelle…

 

Merci a vous mes anges…

 

Tak sa mycket

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1 août 2007

jag älskar dig

Le soleil se couche enfin, mais pour moi la suede s'est reveillé. Les etudiants regagnent leurs pénattes, les appartements se rallument. Je ne saurais quoi dire ce soir a vrai dire, je me sens bien, j'ai écris une lettre qui me tennait a coeur, et déja la fatigue me guette... Et non il n'y aura rien de plus, rien qu'un sourire dans la nuit... jag älskar dig la suede... Je t'aime pays de mon si doux repos... Nicolin
31 juillet 2007

Au son de cette douceur, je n'y tiens plus et me

Au son de cette douceur, je n'y tiens plus et me fele un peu plus... et feulant dans la nuit, je pleure autant mon malheur que le bonheur laissé...

Alors dans la nuit me viens la folle envie de tout partager, de me demembrer pour faire ressentir chaque partie de moi aux autres, ce que je ressens, ce que je suis, la moindre molécule, la moindre sensation..

Alors ce soir ce sera l'espoir, la mélacolie et la tristesse, avec ce qui je crois doit etre la lus belle chanson au monde... Merci a Pierre Lapointe pour ce chef d'oeuvre

Plaisirs dénudés:
Je sais que comme les autres, tu ne resteras pas
Je sais que, toi aussi, tu partiras
Mais quand même, cette fois,
J'espère
C'est pourquoi j'ai gardé au fond de mon cœur une lueur d'espoir
En ton honneur

Car il y a déjà longtemps que je monte
Vers le haut des murs du malheur
Que je tombe, je tombe, en essayant d'aspirer le bonheur
Celui que j'ai laissé trop souvent
Celui que j'ai brûlé de mes 20 ans
En me disant, comme un pauvre imbécile « Demain, je serai bien plus heureux demain »

Et je donne des noms au Soleil, à la lune
En espérant que demain plaisirs dénudés,
Regards frissonnants reviendront pour m'habiter
Pour alléger la lourdeur des jours à traîner

Et je danse, je danse... sur les mêmes rythmes barbares
Et je pleure, je pleure en m'assurant qu'il est déjà trop tard
Trop tard pour le bonheur éternel
Trop tard pour le grand pays des merveilles
En me répétant, comme un pauvre imbécile :« Demain, je serai bien plus heureux demain »

28 juillet 2007

difficile reveil...

Il y a de ces jours où tout vas mal... Il y a de ces lendemains où l'on sent que rien ne sera différent. Alors, a peine reveillé les yeux scrutent l'écran a la recherche de quoique ce soit qui puissent vous sortir de la léthargie ambiante... de quoi que ce soit qui vous retiennent ici, loin du boulot... d'un sourire ou d'une bétise, qui bien sur ne vient pas...

C'est assez dur de n'etre qu'un voyageur, qui plus est dans les pays nordiques... Il faut tellement de temps ici pour pouvoir dire connaitre quelqu'un. Je ne sais plus qui m'avais dit que les suedois n'etait pas un peuple ouvert, mais c'est tout a fait vrai. rien de special, mais... ici, vous devez bien mettre des mois a parler de sujets interessant avec les gens, car on ne parle pas avec tout le monde. Chaque ascenscion amicale va on dire, prend beaucoup plus de temps. Out le systeme latin qui est le mien, ou quelqu'un peut devenir un tres bon ami en 1semaine. Ici c'est plutot 1moi pour devenir un copain...

Et c'est la que ca blesse, car lorsu'il ne vous reste plus qu'un mois on n'a finalement meme plus la motivation de chercher des gens a connaitre, des copains...

Alors on reste seul dans son fort interieur, et oui bien sur, on en souffre... On compense comme un peu, bouffe boulot...

Et puis on oublie...

On dort, de ces merveilleuses nuits...

Et on ne veut plus se reveiller

25 juillet 2007

posons nos valises

A vrai dire, il m'aura fallu bien longtemps pour poser mes valises dans ce ays bien étranger a mes yeux. Le temps de se debarrasser de tout ce qui nous fait, nos habitudes, nos soirées entre amis, nos lieux préférés... les parents, la famille... tout. Et c'est alors qu'arrive le nouveau départ. Il m'aura fallu pres de deux mois pour faire le point me séparer de tout ce qui était moi. 2 mois a trimer comme un fou, a s'echapper en de courtes envolées dans des paysages toujours plus magnifique. et me voila maintenant, à me surprendre d'écrire francais, à maudire les voitures qui ne ralentissent pas au passage clouté, à oublier le petit déjeuner a la francaise... a migrer peu a peu dans une autre culture. Me manque plus que le sauna, mais c'est pas l'envie qui me manque... le sauna, et un calin. Et c'est alors que je repense à mes racines encore resistantes... les rares qui n'ont pas laché avant le départ, aux rares amis qui ne m'ont pas oublié, pas laché, aux parents, a la familles... aux ex c'est desesperant mais certains sont comme une profonde déchirure dans la carapace que je me construis... Alors je regarde le soleil couchant aux heures indues... Alors je repense a vous, meme si je ne vous vois pas... Prenez soins de vous... Prends soins de toi, toi qui ne me lis pas. Nicolin
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